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Les chemins de ferpar Philip Bartletraduit par Olivier BossardL'arrivée du chemin de fer eut un énorme impact sur l'économie, l'organisation sociale et les habitants de Kwawu, y compris ceux de Obo. Des canots débarquèrent les premières locomotives A l’origine, la Gold Coast ne possédait aucun port naturel qui puisse recevoir des navires au long cours. Les larges canots, faits de bois durs de la forêt tropicale, pouvait contenir jusqu'à 40 hommes ou leur équivalent en chargement. Ils écoulaient les marchandises étrangères, et étaient ensuite chargés de cacao et autres produits pour leur exportation. Lorsque le premier chemin de fer fût construit, les deux ports artificiels n'avaient toujours pas vu le jour, la locomotive fût ainsi transportée sur 4 canots attachés entre eux. Six hommes moururent, mais la locomotive arriva à terre intacte. De nos jours, les canots sont principalement utilisés pour la pêche, en particulier pour emmener au large des filets qui seront ensuite ramenés à la main depuis la côte. La contrebande n'est certes pas bien documentée, mais elle représente une activité viable. Bien que les nouveaux moteurs étaient Diesel, la vapeur fût utilisée jusqu'à la fin Les premiers trains apparurent à Takoradi. Ils vinrent ensuite de Accra jusqu'à Kumasi, Nkawkaw étant l'un des rares arrêts principaux sur cette route. Un document historique de l'époque décrit Nkawkaw comme une ville frontière, un peu comme lors du désenclavement de l'Amérique du Nord, lorsque les rails furent posés et que les premiers trains arrivèrent. Côté nord de l'escarpement de Kwawu, sur le lac Afram Avant la construction du chemin de fer, il existait deux routes commerciales, depuis Kumasi jusqu'à Accra, qui passaient par Kwawu. La première route, au sud de l'escarpement, se faisait par voie terrestre et impliquait six jours de marche. La seconde, côté nord de l'escarpement, empruntait la rivière Afram. La rivière Volta était appelée Afrau en Twi (Aflao en Ewe), et l' Afram "Afrau mu ", (Afram) signifiant "dans le Volta". Dans les années soixante, le barrage d'Akosombo fût construit, faisant déborder les rivières Afram et Volta jusqu'a ce qu'elles ne forment plus qu'un large lac, vaseux et peu profond. Dans la photo ci-dessus, la rivière Afram, ayant débordé jusqu'à devenir le lac Afram, continue à être une source de pêche et de déplacement, pour les courtes distances, au nord de l'escarpement, mais ne constitue plus un axe de transport majeur entre Kumasi et Accra. Aux alentours d'Accra Lorsque le temps me le permettait, j'appréciais aller ou sortir de Kwawu en train.
Pour ceux qui étaient habitués à cinq ou six heures de conduite entre Accra et Nkawkaw, le train représentait une alternative assez lente. Mais il était peu coûteux et confortable. A l'époque des derniers jours de service des chemins de fer, certains trajets pouvaient prendre jusqu'à un jour et demi. Marchés le long des rails Le long de la route Koforidua était un autre arrêt principal entre Accra and Kumasi, situé à peu près à mi-chemin entre Accra et Nkawkaw. C'est là que vit aujourd’hui un groupe Asante qui délaissa les principales zones Asantes des alentours de Kamasi. Les trains de passagers étaient, en général, tirés par des locomotives diesel ──»«──Si vous utilisez ce texte, veuillez en informer l'auteur |
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