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TERMINOLOGIE DU MARIAGELes règles implicitespar Phil Bartletraduit par Marie Krishnan, Pierre-Antoine ManginSupport de formationIntéressons-nous à quelques-uns des termes techniques que nous employons pour diverses formes de mariage.La plupart de ces termes se trouvent déjà dans le glossaire, mais nous les rassemblons ici pour les comparer et souligner leurs contrastes Lorsque l'on s'intéresse à ce type de règles, il faut s'assurer de savoir ce que chaque règle proscrit, prohibe (interdit), encourage, prescrit (exige) ou permet (autorise). Le suffixe gamie est couramment utilisé et on peut aujourd'hui considérer qu'il définit un conjoint ou un mariage. Selon les cultures, il y a différents niveaux de formalité et de reconnaissance sociale du concubinage. Dans la société Akan, un concubinage reconnu socialement est appelée mpna. Une prêtresse se marie à son dieu mais peut être en mpna avec le père de ses enfants. Au Canada, des individus qui vivent ensemble conjugalement, sans avoir célébré de cérémonie légale de mariage, pourront être considérés par la loi comme un couple marié, après un certain temps. Au Canada, les lois relatives au mariage dépendent de la juridiction provinciale et elles diffèrent d'une Province à l'autre. Très souvent, des personnes immigrent au Canada avec des coutumes et des pratiques de mariage propres, avant de les modifier et de les adapter pour les conformer à la loi. Comme avoir plus d'une femme est illégal au Canada, dans certains cas, des musulmans du Moyen Orient, même s'ils satisfont à toutes les exigences pour l'immigration, peuvent se voir refuser leur statut de migrant, à cause de leur polygamie. La bigamie, avec le préfixe bi qui signifie deux, est le fait d'avoir deux conjoints. C'est une forme particulière de polygamie. C'est illégal au Canada et dans les sociétés d'Europe Occidentale. La loi reflète les valeurs et l'Histoire chrétienne. L'endogamie, terme construit à partir d'endo, qui signifie à l'intérieur, désigne le mariage de personnes appartenant à un même groupe. L'endogamie ethnique ou raciale signifie qu'une personne doit choisir son conjoint parmi le groupe ethnique ou la race à laquelle il appartient. C'est autorisé au Canada et pratiqué par certains groupes d'immigrants, mais cela est perçu comme étant en incohérence avec les valeurs canadiennes d'intégration et d'égalité raciale. L'exogamie, mot construit à partir du préfixe exo, qui signifie à l'extérieur, est un mariage entre personnes qui n'appartiennent pas au même groupe. Le plus petit groupe extérieur avec lequel un individu devrait se marier, ou avoir des relations sexuelles, est la famille proche, mais le tabou de l'inceste, qui est presque universel, le proscrit ou l'interdit. L'exogamie de lignage, où le mariage est autorisé uniquement avec une personne extérieure au lignage, est considérée comme une extension du tabou de l'inceste. La monogamie, avec le préfixe mono, un, est le fait de se marier avec un conjoint. C'est la règle encouragée par les valeurs chrétiennes et c'est ce qui se pratique en Europe et en Amérique du Nord. La monogamie de série, est le fait d'avoir plusieurs conjoints, mais un seul à la fois. La polyandrie, terme construit à partir de andrie, qui signifie homme, désigne le fait d'avoir plus d'un mari. C'est une pratique très rare, que l'on peut trouver dans certaines régions du Niger ou de l'Inde. La polygamie est le fait d'avoir plus d'un conjoint et cela inclue à la fois la polyandrie et la polygynie. Comme la polyandrie est très rare, le terme polygamie est souvent employé pour parler de polygynie. La polygynie, avec le suffixe gynie, femme, est le fait d'avoir plus d'une épouse. La majorité des cultures et des sociétés connues autorisent la polygynie, mais dans l'ensemble, il y a une très faible proportion de mariages polygynes. La plupart des hommes disent que ce sont les dépenses supplémentaires inhérentes qui leur empêchent d'avoir plus d'une femme. Aux Etats-Unis et au Canada, des groupes tels que les Mormons ou les Oneida, autorisent la polygynie. Dans beaucoup d'endroits, depuis que l'adultère n'est plus illégal, la polygynie peut être pratiquée, tant que l'on ne fait pas intervenir la loi pour constater qu'une personne est mariée à plus d'une autre à la fois. ––»«––Si vous utilisez ce texte, veuillez en informer l'auteur et mentionner le site : www.cec.vcn.bc.caCe site est hébergé avec l'appui du VCN (Vancouver Community Network)© Droits d'auteur 1967, 1987, 2007 Phil Bartle
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