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SEIZE ÉLÉMENTS DE CAPACITÉ ORGANISATIONNELLE

Composantes qui évoluent à mesure qu’elles se fortifient

par le Dr. Phil Bartle

traduit par Jovite de Courlon


Notes pour l’atelier de travail

Le développement de la capacité inclut le gain de pouvoir et le renforcement en plusieurs dimensions.
Ont présente ici les seize éléments d’une organisation qui varient à mesure qu’ils se renforcent.

Altruisme :

Proportion ou degré que des individus sont disposés à sacrifier leurs bénéfices propres en faveur de l’organisation (reflète le degré de générosité, humilité individuelle, orgueil commun, aide mutuelle, loyauté, préoccupation, camaraderie et fraternité).

Quand une organisation développe plus d’altruisme, elle développe plus de capacité (quand l’égoïsme ou l’avarice d’individus ou de famille sont permis sur le dos de l’organisation, l’organisation en est affaiblie).

Valeurs communes :

Degré de partage de valeurs par les membres de l’organisation, en particulier l’idée d’appartenir à une entité commune et qui supère les intérêts de ses membres.

Plus les membres de l’organisation partagent ou tout au moins comprennent et tolèrent les valeurs et attitudes de chacun, plus forte sera l’organisation (racisme, idées préconçues et intolérance débilitent la communauté ou l’organisation).

Services communautaires :

Les facilités et les services offerts par une organisation ( comme espace de travail, équipement, salles de bains, instruments, fournitures, accès aux salles de bains, et autres facilités pour les fonctionnaires, facilités de travail, plantes, eau potable) sa conservation (entretient et réparation) et le degré d’accès des membres de l’organisation.

Plus les membres de l’organisation ont accès aux facilités communes (du groupe), plus grande sera leur capacité et celle de l’organisation.

Communications :

Au sein de l’organisation, entre elle et l’extérieur, la communication comprend « parler », méthodes électroniques (téléphone, radio, TV, Internet), réseaux, compréhension mutuelle de la langue, connaissance et désir et capacité de communiquer (ce qui implique tact, diplomatie, désir de communiquer tout comme de parler) en général.

Quand une organisation améliore la qualité de la communication, elle devient plus forte (équipement de communication et pratiques disponibles pour les fonctionnaires). Une communication pauvre signifie une organisation faible.

Confiance :

Bien qu’elle s’exprime de forme individuelle, quelle confiance existe dans l’organisation comme un tout. Par exemple, l’assurance que l’organisation a pour atteindre ce quelle veut faire.

Attitudes positives, désirs, auto-motivation, enthousiasme, optimisme, autosuffisance au lieu d’attitudes de dépendance, désir de lutter pour ses droits et non apathie et fatalisme, vision des possibilités. Le gain de force incluse le gain de confiance.

Contexte (politico-administratif) :

Une organisation sera forte, capable de devenir toujours plus forte et de maintenir sa force, quand il existera autour d’elle une ambiance favorable et d’encouragement à son renforcement. Cette ambiance, incluse (1) politiques (valeurs et attitudes des leaders nationaux, système, législation) et (2) administratifs (attitude des fonctionnaires, techniciens, au delà des règlements et procédures gouvernementaux) l’ambiance légal ). contexte légal.

Quand les hommes politiques, ls leaders, technocrates et serviteurs publics et leurs lois et règlements adoptent le principe du parrainage, l’organisation est fragile, cependant, si il est adopté le principe qui permet à l’organisation d’agir en auto-gestion, l’organisation devient plus forte.

Information :

Plus que de posséder ou de recevoir de l’information non travaillée, la force d’une organisation vient de sa capacité de travailler et d’analyser l’information, du niveau de conscientisation, de connaissance, de savoir des individus clef et de l’ensemble du groupe.

Quand l’information est plus effective et utile, non en quantité, l’organisation sera plus forte (à noter que cela est en rapport avec certaines différences de l’élément de communication mentionné ci-dessus).

Intervention :

0 quel point l’animation visant le renfort de l’organisation (mobilisation, gestion de la formation, conscientisation, stimulation) est effective ? Les pouvoirs internes et externes augmentent le niveau de dépendance et débilitent l’organisation ou incitent-ils ses membres à agir et donc à devenir plus forts ?

L’intervention est viable ou dépend-elle de donateurs qui peuvent avoir un agenda et des objectifs différents de ceux de l’organisation elle même ? quand l’organisation a plus de sources qui stimulent le développement, elle a plus de force.

Leadership :

Les leaders ont le pouvoir et l’habilité de faire bouger l’organisation ; Plus le leadership est effectif, plus l’organisation est forte. Le leadership le plus effectif et viable (pour renforcer l’organisation et non seulement pour ses leaders) est celui qui agit suivant les décisions et désirs de l’organisation dans son ensemble, quand il joue le rôle de « possibilitateur » et de facilitateur.

Les leaders doivent avoir compétences, habilité, volonté et un certain charisme. Plus le leadership es effectif, plus l’organisation gagne en capacité (le manque d’un bon leadership fragilise l’organisation).

Réseaux :

Non seulement “ce qui se sait” (know how), mais aussi “qui connaît - on” (know-who), peut être une source de force. (il se dit fréquemment que qui non seulement « sait faire » mais aussi « connaît quelqu’un » trouve du travail). Jusqu’à quel point les membres de l’organisation, en particulier ses leaders, connaissent des personnes (et leur agences/organisations) qui peuvent pourvoir des ressources utiles qui renforceront l’organisation dans son ensemble?

Les liens utiles, potentiels et réalisés qui existent au sein de l’organisation et entre elle et l’extérieur ? Plus le réseau est effectif, plus la communauté (l’isolement affaiblit).

Organisation :

Le degré avec le quel chaque membre de l’organisation se considère comme ayant un rôle prépondérant d’appui à l’ensemble (ce qui diffère d’une simple collection ou juxtaposition d’individus séparés) incluant (dans un sens sociologique) intégrité organisationnelle, structure, procédures, processus de prise de décision, effectivité, répartition des tâches et complémentarité des rôles et des fonctions.

Plus une organisation est organisée ou son organisation est effective, plus elle a de force et de capacité.

Pouvoir Politique :

Le degré de participation possible de l’organisation aux décisions au niveau local, municipal, du district ou de la nation. Tout comme varie le pouvoir des individus au sein d’une organisation, le pouvoir et l’influence d’une organisation varie au niveau du district ou de la nation.

Plus une organisation a de pouvoir politique et d’influence, plus grande est sa capacité.

Habilités, savoirs, compétences :

Habilités manifestées par les individus qui contribueront pour l’organisation, leur capacité de faire avancer ce qu’ils veulent, habilité, savoirs faire techniques, habilités de gestion, d’organisation, de mobilisation.

Plus une organisation peut avoir recours et utiliserdes savoirs faire et des habilités (collectives ou individuelles) plus elle est puissante.

Crédibilité :

Le degré de confiance mutuelle des membres de l’organisation et en particulier envers ses leaders, ce qui reflète à son tour le degré d’intégrité (honnêteté, fiabilité, ouverture, transparence, crédibilité) au sein de l’organisation.

Le renfort de la crédibilité et de la sûreté au sein d’une organisation reflète le gain de sa propre capacité (déshonnêteté, corruption, détournement et diversion des ressources de l’organisation, tout cela contribue à fragiliser l’organisation).

Unité :

Unité veut dire sentiment partagé d’appartenance à une entité connue (le groupe qui compose l’organisation). Même si chaque organisation a ses divisions, ses schismes (religieux, de classe, statut, admission, âge, sexe, ethnie et clan), le degré de tolérance des membres de l’organisation envers les différences et les variations entre coopérer, travailler ensembles, le sentiment d’une vision ou d’un dessein commun, de valeurs partagées.

Plus une organisation est unie, plus elle est forte (unité ne veut pas dire que tous sont semblables, mais que tous tolèrent les différences des autres et travaillent ensembles pour un bien commun).

Richesse :

Le degré de contrôle que l’ensemble de l’organisation, en dehors des différences individuelles (de ses membres constituants) a sur les ressources réelles et potentielles, production et distribution de biens utiles et de services, monétaires et non monétaires (en autres, travail, terre, équipement, fournitures, connaissances et habités et savoir faire).

Plus une organisation est riche, plus elle est forte (quand des individus avares, des familles ou des factions accumulent des richesses au dépens de l’organisation dans son ensemble, ceci débilite d’organisation).

Conclusion :

Toute organisation est d’autant plus forte à mesure qu’elle acquière ou possède l’un des éléments antérieurs, elle aura plus de capacité et de potentiel.

Une organisation ne se renforce pas par la simple addition d’un certain nombre de facilités. Le renfort ou le développement de capacités engage des changements sociaux ─ développement ─ qui, à leur tour, font appel aux seize éléments de forces mentionnés ci-dessus.

Mesure de ces éléments :

Les méthodes participatives pour mesurer les variations de ces éléments et, en conséquence, les changement de force d’une communauté donnée, se trouvent dans le module de formation: Mesure de la force Measuring Strength.

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© Droits d'auteur 1967, 1987, 2007 Phil Bartle
Création de site web : Lourdes Sada
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Mise à jour : 07.06.2011

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