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L'ÉDUCATIONA process and a social institutionpar Phil Bartletraduit par Frédérique GwytherSupport de formationEducation is more than just about learningL'éducation est différente de la socialisation en ceci qu'elle est, ou qu'elle est supposée être, plannifiée, avec des objectifs très précis pour l'apprentissage des étudiants - un programme d'enseignement. L'éducation est une institution sociale. C'est une série d'organisations conçues pour éduquer les jeunes gens dans la société. Quand les enfants commencent à aller à la garderie, l'école maternelle, l'école primaire et secondaire, ils apprenent de nouvelles façons d'agir, de lier connaissance avec les autres étudiants et le personnel d'une nouvelle communauté, et ils doivent nécessairement être socialisés. Quant à notre socialisation secondaire, cet aspect de l'éducation n'est en principe pas plannifié, et ne faisant pas exactement partie du programme d'enseignement, il tend à être spontané et ad hoc. L' expérience peut produire de l' anxiété parmi les élèves, et beaucoup d'écoles ont des conseillers qui aident les enfants lors de la période d'adaptation nécessaire. Comme dans d'autres institutions où la socialisation a lieu, les écoles contribuent à la socialiation de genre, avec des toilettes séparées pour les filles et les garçons, des codes vestimentaires, et un encouragement à suivre tel ou tel cours. Il y a cinquante ans, on n'attendait pas des filles qu'elles réussissent en maths et en sciences, et on les poussait à faire de l'économie domestique plutôt que de l'art industriel. De nos jours on encourage plus les filles à réussir dans les sciences, et on tolère mieux le comportement aggressif et sans retenue des garçons, réduisant leurs compétences vendables dans la société quand ils quittent l'école. Une institution éducative crée et augmente l' inégalité. Les enfants de parents riches ont tendance à mieux " réussir ", dans des écoles qui ont de plus gros budgets et plus d'équipement. Le principe de " l'égalité des chances " signifie en fait la chance de rivaliser et le résultat est toujours l'inégalité. Il n'engendre pas l'égalité. Les étudiants sont évalués et notés et de plus hautes notes signifient un meilleur accès à d'autres chances d'éducation, et plus tard à plus d'emplois, et mieux payés. Dans une société post industrielle complexe telle que la notre, comme dans les sociétés industrielles, les gens ne sont généralement pas reconnus en tant que personnes entières, mais par les rôles variés qu'ils jouent. Ceci est un produit et un symptôme de gesellschaft. Du coup, de nombreux employeurs offrent des emplois en se basant sur les qualifications des candidats, même si le contenu de leur éducation n'est pas directement lié aux compétences et connaissances nécessaires pour l'emploi proposé. On dit, alors, que nous avons une société de références. Ceci veut dire que certaines personnes qui sont plus compétentes, ne sont pas embauchées alors que les personnes qui ont les qualifications requises, mais peut etre pas le meme niveau d'aptitude, obtiennent l'emploi. L'éducation joue un rôle de “ sélectionneur ”, empêchant certaines personnes d'accèder à certains emplois, et favorisant l'accès d'autres personnes. Voir les notes de cours sur la promotion sociale. On fait souvent une distinction entre l'éducation et la formation. L'éducation est l'aquisistion de connaissances alors que la formation est l'aquisition de compétences, bien qu'il y ait de nombreux points communs entre les deux. Sur mon site de Renforcement communautaire, la formation proposée va beaucoup plus loin que la formation au sens habituel du terme. Voir “La formation comme mobilisation.” Comme on peur s'y attendre, les sociologues qui s'intéressent à l'éducation ont tendance à observer différents aspects suivant la perspective qu'ils préferent. Les fonctionnalistes se penchent généralement sur la façon dont l'éducation contribue au fonctionnement de la société, offrant une formation en compétences et une éducation en connaissances, qui aident la société à opérer. La sélection est vue comme une nécessité au fonctionnement d'une méritocracie. L'éducation aide à intégrer les individus dans une société complexe. On considère que l'éducation est là pour apporter le changement social nécessaire. Par contraste, les sociologues d'opposition considèrent que le rôle de l'éducation est de maintenir l'inégalité, et donc les privilèges pour certains mais pas pour d'autres. Ils pensent que les tests de QI ont un parti pris culturel, et qu'avec le financement inégal des écoles, ils contribuent tous les deux à l'inégalité et au maintien de la mosaïque verticale, servant les intérêts de l'élite du pouvoir. Ils décrivent le " programme d'enseignement caché " comme les choses enseignées dans les écoles mais pas écrites dans les programmes, l'obéissance à l'autorité, la conformité à la tendance générale ou aux valeurs bourgeoises, et aux normes, l'éthique de travail protestante, et autres facteurs qui maintiennent le soutien de la classe moyenne pour la haute bourgeoisie. Comme d'habitude, les interactionnistes symboliques examinent au niveau microscopique, observant les relations entre élèves, professeurs, ou toutes autres personnes dans la salle de classe. Ils trouvent, par example, que les professeurs forment souvent un jugement dans la première semaine, basé sur de subtils indices tels que l'habillement, la peau et les cheveux, la gestuelle et le dialecte, et ils catégorisent les éleves par appartenance ethnique, classe sociale et milieu socioculturel. Ils s'en servent de base pour leur attentes concernant la réussite des élèves à l'école. Ils passent ensuite une grande partie du temps qui reste à s'assurer que leurs prophéties étaient exactes. A l'automne 2005, les professeurs de la Colombie-Britannique firent une grève, considérée illégale parce que le gouvernement de cette province avait voté une loi définissant l'éducation comme un " service essentiel ", rendant les grèves illégales. Les deux premiers jours de grève étaient " légaux " parce que la loi n'avait pas encore été votée. Les professeurs avaient prévu de retourner en classe après leur second jour de grève, mais décidèrent de rester en grève parce que cette loi était en désaccord avec la constitution canadienne et les traités signés avec les Nations Unies. Ce fut perçu comme illégal et vindicatif par les professeurs. Il est difficile de considérer l'éducation comme un service essentiel quand des vies ne sont pas mises en danger immédiat par un manque de professeurs, et que ce service, contrairement à la police, les pompiers et les services de secours, n'est pas un service vital offert 24 heures sur 24. ––»«––Si vous utilisez ce texte, veuillez en informer l'auteur et mentionner le site : www.cec.vcn.bc.caCe site est hébergé avec l'appui du VCN (Vancouver Community Network)© Droits d'auteur 1967, 1987, 2007 Phil Bartle
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