Tweet Traductions :
Bahasa Indonesia |
SYSTÈMES DE MICRO ENTREPRISEpar le Dr. Phil Bartletraduit par Cherif Gamrarévisé par Sonia DenoixDocument de référenceRésumé : Ce système trouve ses fondements dans l'existence d'une longue tradition des groupes de rotation de crédit, où des petits groupes de personnes contribuent à apporter régulièrement des petites sommes d'argent et attribuent chaque fois le montant collecté à l'un des membres choisi. Dans ce système, au lieu d'être distribué chaque mois à un participant, l'argent collecté est integré dans des opérations commerciales bancaires à travers une pyramide de petits groupes de confiance et d'un groupe de coordination. Le mobilisateur consulte des groupes de femmes, fournit une formation financière et de management aux groupes de coordination composés des bénéficiaires, qui à tour de rôle forment des groupes de confiance. Chaque membre d'un groupe de confiance travaille individuellement (ou avec les membres de sa famille) plutôt qu'en tant que membre d'une coopérative, pour fabriquer des produits destinés à la vente, ou accomplit toute autre activité semblable générant des revenus. Au fur et à mesure que chaque membre apporte sa participation par de petites sommes d'argent, le groupe de confiance envoie l'argent collecté à un groupe de coordination. L'argent est alors déposé dans une banque commerciale voisine. La banque, après avoir signé un protocole d'accord avec le ministère ou l'agence, détient de l'argent deposé utilisé comme capital. On demande aux groupes d'obtenir des emprunts à travers des voies et procédures bancaires réglementaires. Et (après encouragement, mobilisation et formation de la part du mobilisateur) la banque utilise le capital deposé par le ministère ou l'agence pour octroyer des prêts au groupe de coordination. Quand un groupe démontre à la banque sa solvabilité, alors il peut avoir accès au capital normal de cette même banque (c'est-à-dire pas à partir du dépôt initial de l'agence ou du ministère), entraînant la durabilité, et débloquer le capital de l'agence ou du ministère pour un autre usage fait par les groupes cibles. Un grand merci à Victoria Abankwa, Coordinatrice Nationale, et Adolphine Asimah, Directrice Nationale du Programme de Gestion du Renforcement de la Communauté du Ghana (PRCD), qui ont fait que ce système marche, qui l'ont adapté aux pratiques et principes existants, et, qui m'ont invité au Ghana, en Janvier 1996, pour le voir marcher. Phil Bartle. Voir Système du Ghana. Ce système est destiné à être mis en place par une ONG orientée dans le développement, ou le ministère s'y rapportant. Ainsi le terme agence ou ministère est mentionné partout. Si une ONG internationale adopte cette méthodologie, alors son rôle est identifié par la mention agence ou ministère. N'importe quelle ONG est encouragée à associer son travail de développement avec les ministères impliqués et les gouvernements de districts. Création de revenu : Nous avons été confrontés à un défi : développer un système viable de création de revenu et l'ajouter au renforcement continu des groupes communautaires à faible revenu. Le système devait s'inscrire dans les limites suivantes : Il doit être durable (c'est-à-dire continuer après que l'approvisionnemment externe de la banque ou du ministère ait pris fin); les revenus doivent être générés par les activités productives des bénéficiaires, et ne se limitent pas seulement à l'argent remis par l'agence ou le ministère; les revenus générés doivent directement bénéficier aux participants à faible revenu; il doit être compatible avec les principes et méthodes de l'agence ou du ministère (c'est-à-dire conçu pour renforcer les communautés à faible revenu); le système doit éviter la charité (qui affaiblit) et doit être conçu pour renforcer; la formation doit être destinée à renforcer et mobiliser, et être liée à l'action, et il doit être choisi par la communaute cible. Nous avions plusieurs choix : Le support financier devrait-il être sous forme de crédit ou de subvention ? La création de revenu (par une activité productive) doit-elle être réalisée par un groupe (par exemple dans une coopérative) ou individuellement ? Est-ce que l'activité d'emprunt devrait être assumée par : (a) le Ministère, (b) le projet, (c) une banque, (d) un autre système ou projet (par exemple Ntandikwa en Ouganda ) ? Qui doit administrer le système (formation, support financier) ? Quel est le rôle de "la formation de mobilisation" de l'agence ou du ministère ? et Quelles sont les limites de chaque emprunt (au groupe, sous-groupe, individu) ? Ce que nous avons imaginé est décrit ici. Le système est une méthode viable de réduction de la pauvreté par la création de revenu. Le mobilisateur fournit sensibilisation, mobilisation, formation à l'organisation et à la gestion, encouragement, compétences, et (indirectement) le capital initial pour les activités générant des revenus sélectionnées par les participants. Les prêts sont modestes et selon les capacités des participants à rembourser quand ils obtiennent des revenus de leurs activités. Le dépôt régulier d'argent est basé sur des pratiques traditionnelles et bien connues des groupes de rotation de crédit. Les groupes sont assez petits, et les membres sont placés dans une situation dans laquelle ils appliqueront des sanctions sociales sur les défautaires, pour qu'ils restent durables. Qui peut utiliser cette méthode ? Ce système peut être adapté et adopté par n'importe quelle organisation. Pourquoi des crédits au lieu de subventions : Un débat se poursuit au sujet du dilemme qui se pose entre offre de crédits et de subventions à des petits groupes de femmes pour servir de capital à la création de revenu à chacune. Voir Aides. L'offre de crédit est recommandée, parce qu'on s'attend à ce que les bénéficiaires deviennent plus redevables et responsables de son utilisation, parce qu'on leur demandera de rembourser le prêt. Ceci est du développement durable, pas de la charité. Offrir un crédit, cependant, exige une capacité administrative et de gestion que le ministère n'a pas. Bien que donner de petites subventions aux groupes de femmes peut être plus facile à administrer par l'agence ou le ministère, cela n'est pas conseillé, parce que ce n'est pas une approche durable, et cela n'exige pas des groupes bénéficaires qu'ils soient responsables de l'utilisation de leurs fonds. Il y a eu d'innombrables histoires horribles de divers systèmes de crédits, dans beaucoup de pays, où l'argent a été détourné, non employé pour ses objectifs initiaux, et non remboursé comme promis, pour ne pas mentionner beaucoup d'autres problèmes qui ont surgi dans ce secteur. Nous sommes engagés dans la durabilité et dans le renforcement des communautés considérés comme méthode de réduction de la pauvreté : favorisez donc la création de revenu selon la manière décrite ici. Un croquis du système : Cette section décrit l'opération globale, les éléments essentiels et quelques détails de certaines parties principales. Ils sont tous nécessaires. Ensemble, ils constituent le mécanisme du système ; si une des parties essentielles manque ou est sérieusement modifiée, alors le tout sera affecté, et le succès non garanti. Les éléments essentiels incluent ce qui suit :
Le groupe devrait agir comme une agence de distribution de crédit, non comme une organisation productive (comme dans une coopérative). L'activité de production est plus efficace au niveau de l'individu (fabrication de savons, petits commerce, etc.), qui obtient son petit crédit du groupe. (Quand un groupe productif est plus grand, comme dans une coopérative, il est plus difficile de contrôler ou gérer, ainsi il est peu vraisemblable qu'il puisse faire un bénéfice, éviter le détournement, et rembourser son prêt ); et La formation, la mobilisation, la surpervision et les réunions, par les COD, coordonnateurs d'agence de district, et le CDA sont tous nécessaires, particulièrement pour pousser les participants à choisir et planifier des activités viables et non pas prendre leurs rêves utopiques pour des réalités. Qui fait les opérations bancaires ? Après que le ministère ou l'agence signe un protocole d'accord (PA) avec la banque associée, il dépose un montant dans celle-ci, forme les participants, puis les présente à la banque. L'agence ou le ministère agit en tant que courtier, formateur, mobilisateur et organisateur (non en tant que banquier ou Père Noël). Le ministère ou l'agence ne devrait pas être engagé dans les opérations bancaires ; ce ne sont pas nos affaires ; ce sont les affaires d'une banque. Remettre le contrôle de l'argent entre les mains des mobilisateurs affaiblit leur efficacité, entraîne des conflits d'intérêt, invite à la corruption et à l'inefficacité, et détourne les mobilisateurs de leurs responsabilités. Le Rôle des banques de commerce : Puisque le ministère ou l'agence n'a pas le mandat, la capacité, ou les moyens de fonctionner comme une banque, prêter du crédit à ces groupes se fait par des banques de commerce locales associées, les agences de crédit à la consommation ou les banques gouvernementales. Un protocole d'accord (PA) entre le ministère et les banques fournit l'instrument juridique pour acheminer les fonds du ministère ou de l'agence de façon à servir de capital pour le système. Au lieu que l'agence ou le ministère mettent son argent (du budget destiné à la création de revenu) directement dans les mains des groupes cibles, il le dépose dans les banques participantes (la banque de développement agricole par exemple) travaillant auprès des groupes cibles. L'agence ou le ministère offre une formation financière et de gestion aux participants. Il présente alors les groupes aux banques participantes. Plusieurs ou même la plupart des participants n'ont jamais été à proximité ou dans une quelconque banque, et se sentent à l'origine très éloignés de telles institutions sophistiquées. Après la formation, qui fournit encouragement, qualifications, organisation et confiance, les groupes sont alors présentés aux banques, qui leur demandent de suivre des procédures standards de dépôts et d'obtentions de prêts. Les banques sont disposées à participer au début parce que le capital initial qu'elles prêtent aux groupes est celui qui est déposé avec eux par l'agence ou le ministère. Si le groupe réussit à produire des revenus, à rembourser son prêt, et à obtenir le degré de solvabilité, alors le groupe peut obtenir le crédit du capital standard au sein de la banque. Le capital à l'origine déposé par l'agence ou le ministère est alors débloqué à l'usage d'autres groupes cibles. Le processus d'extension à de nouveaux groupes est ainsi rendu durable. Habituellement, les banques ne veulent pas donner des prêts réduits aux individus ou aux petits groupes de personnes qui ont besoin d'un petit capital. (Ils peuvent gagner plus d'intérêts avec beaucoup moins de risques en achetant des titres de rente). La banque traite avec le groupe de coordination et lui octroie un plus gros prêt plutôt qu'aux groupes plus petits ou aux individus ayant besoin de prêts réduits. En installant des petits groupes de confiance qui constituent à leur tour de plus grands groupes de coordination, et en les formant à suivre leurs propres procédures internes d'opérations bancaires (chaque participant possédant son propre carnet, imprimé par l'agence ou le ministère), ce système d'agence ou de ministère constitue ainsi de plus grands groupes adaptés à de plus gros prêts. Montants des intérêts et des emprunts : La taille des prêts, et les taux d'intérêt appliqués, sont des variables importantes qui doivent être analysées très soigneusement pour prévoir l'effet qu'ils ont sur le renforcement les groupes cibles. Ils devraient être déterminés par des principes professionnels de développement de la communauté, psychologiques, économiques et sociologiques, non selon sur des considérations politiques ou de popularité. La taille des prêts : La taille de chaque prêt venant de la banque est beaucoup plus grande que la taille de chaque prêt allant à chaque individu participant. Le but de l'organisation en pyramide consitutée d'un groupe de coordination et de plusieurs groupes de confiance, est de disposer de chaque prêt. Les désirs des participants d'obtenir de l'aide dans la création de revenu sont exprimés lors des réunions d'animation et de mobilisation, au cours desquelles les groupes de la communauté identifient leurs intérêts prioritaires. Les consultations auprès des groupes des communautés cibles indiquent un désir général d'aide à la création de revenu. Au début, les demandes seront probablement très irréalistes ; quelques individus peuvent demander des millions de shillings et n'avoir aucune qualification ou idée claire au sujet des opérations commerciales, des prêts, du crédit ou de l'investissement. Certains supposent que l'argent venant de l'agence ou du ministère est de la production de revenu, et on doit leur dire qu'un tel argent peut être employé, mais seulement comme une ressource prêtée (non un cadeau) pour qu'ils puissent produire eux-mêmes des revenus. Pendant les activités de sensibilisation lors des réunions avec l'agence ou le ministère, les participants sont poussés à justifier leurs projets et les montants demandés. Le but est de diriger leurs désirs vers des demandes plus réalistes. Les mobilisateurs et les formateurs expliquent que l'argent prêté n'est pas le revenu lui-même, mais une ressource allouée pour aider les participants à produire leurs propres revenus. L'intérêt qu'ils payent est le paiement de l'usage provisoire (loyer) de cette ressource. On enseigne aux participants que l'intérêt est comme un loyer pour l'usage de l'argent, une ressource qu'ils ne possèdent par eux-mêmes, ni qui leur est donnée par charité. La taille des intérêts : L'intérêt payé pour l'usage du crédit comme ressource, est à un taux abordable (ex commerciale). Les participants obtiennent le privilège d'avoir des crédits, et payent des taux d'intérêt abordables représentant le coût (comme le loyer) d'utilisation du crédit. Quand le système a été conçu, certains ont demandé pourquoi ces femmes (beaucoup d'entre elles sont pauvres et/ou illettrées) devraient faire les mêmes sacrifices, passer par les mêmes procédures, et payer des intérêts de même niveau sur ces prêts, tout comme les demandeurs commerciaux. La réponse est liée au besoin de durabilité de la création de revenu, et cette charité affaiblit le destinataire. Ce système renforce les participants. Si le système était d'imposer des taux d'intérêt subventionnés dès le début, les participants seraient formés à recevoir de la charité, et ne seraient pas formés à obtenir le crédit aux taux abordables (après que l'argent du donneur ne soit plus disponible). Cela les affaiblit, ne les renforce pas. On peut souligner que les requins de l'emprunt commercial exigent jusqu'à 350 pour cent par an du remboursement de l'intérêt, et que les crédits bancaires sont considérablement moins chers (mais pas gratuits). Après que les principes du renforcement de la communauté sont examinés, sachant que la formation d'agence ou du ministère a un but à long terme de développement durable, l'imposition des taux d'intérêt commerciaux prend tout son sens. La formation requise : La méthodologie de renforcement définit le concept de "Formation" d'une manière spéciale. Plus qu'un seul transfert de compétences, la formation est aussi une partie de la stratégie pour renforcer les capacités de gestion des groupes communautaires. Nous parlons de formation de mobilisation, et non d'une formation à propos de mobilisation. Nous considérons que la formation des compétences est nécessaire pour mobiliser les communautés à choisir leurs propres actions, identifier leurs problèmes prioritaires, les ressources, et organiser et mettre en place leurs propres activités, en tant que contenu de la formation, mais on voit l'approche de facilité de la formation comme vecteur de mobilisation des stagiaires pour réorganiser et prendre l'initiative. Cette méthodologie est plus amplement expliquée dans le module de mobilisation, qui est relié à la construction et à la maintenance des aménagements des installations humaines et des services. Cependant, les principes fondamentaux de formation s'appliquent aussi aux éléments de création de revenu de l'agence ou du ministère. Voir Mobilisation. Quand la formation est focalisée sur le contenu (transfert de compétences), elle est évaluée en termes d'acquis des compétences et des informations. Quand la formation est focalisée sur la mobilisation, au contraire, elle est évaluée sur la façon dont elle entraîne l'action et l'augmentation du niveau de prise de décision de la communauté. L'agence ou le ministère fournit la formation de plusieurs manières. Réunions et ateliers apportent une formation financière et de gestion pour organiser les groupes de confiance et les groupes de coordination, pour mettre en place la collecte et déposer les procédures et formalités. L'agence ou le ministère conçoit et imprime les livrets de solde (similaires aux livrets de compte d'épargne utilisés par de nombreuses banques) servant de matériel de formation, et les distribue gratuitement aux femmes participantes quand les groupes sont formés et mobilisés. Les groupes sont chargés d'entreprendre des visites d'un jour sur le terrain à d'autres groupes de femmes engagés dans un système semblable. Cela donne confiance et un exemple de travail pour les membres du groupe participant au système. Même si un autre système n'est pas exactement le même, l'opportunité de voir comment les autres conduisent leur création de revenu démontre que de telles visites sur le terrain apportent une méthode de formation supplémentaire.
Notre formation inclut au moins trois éléments :
Ateliers : Consécutifs à la formation informelle et à l'évaluation participative, et basés sur cette formation, le feedback et l'évaluation, des ateliers plus structurés peuvent se tenir. Les matières incluent des compétences de gestion, d'organisation et de mobilisation, de mobilisation de crédit, de compétences financières, bancaires, de comptabilité simple, d'enregistrement et de rapport financiers, d'évaluation des inventaires et des ressources disponibles, d'évaluation des compétences de gestion et d'organisation, d'évaluation des disponibilités du marché pour les ventes de produits. L'accent devrait être mis sur l'encouragement des participants à observer et analyser leurs propres ressources et leur potentiel, et quelles stratégies pratiques sont disponibles. Les participants de toutes les communautés suivent ces ateliers, de sorte qu'ils soient encouragés à en partager les expériences avec ceux qui dans d'autres régions entreprennent des efforts semblables. Organiser la pyramide : Le rôle de l'agence ou du ministère, dans sa mobilisation et son organisation, est de former une pyramide, avec un groupe de coordination à sa tête, des groupes de confiance en-dessous, et des entrepreneurs individuels à sa base. Chaque élément a un rôle dans le système et la formation de compétences doit être ajoutée à la mobilisation de sorte que chaque niveau fonctionne. Voir Organisation. Responsibilités du groupe et de l'individu : L'expérience (spécialement avec les coopératives) a démontré que lorsqu'un grand groupe a la responsabilité collective d'atteindre un résultat productif, il n'y a pas assez de contrôle social et économique pour assurer la pleine contribution de tous les membres ; de tels système entraînent échec et dissolution. En revanche, il est également bien connu que lorsque les individus poursuivent des activités, ils sont moins efficaces et moins productifs que s'ils peuvent le faire collectivement et de manière organisée. Ce système tourne ces deux forces contradictoires à son avantage. Par des méthodes d'animation sociale standard utilisées par les mobilisateurs d'agence ou du ministère, dans chaque communauté cible, des groupes de femmes sont appelés aux réunions initiales et sont constitués en des groupes de confiance. Chaque personne a été invitée à en identifier quatre à six autres en qui elle a fait confiance et avec qui elle a senti qu'elle pouvait travailler. Des petits groupes ont alors été constitués de ces femmes qui se sont fait confiance, ce procédé d'identification prenant plusieurs jours. Les personnes qui veulent participer, mais que d'autres n'ont pas voulues identifier comme dignes de confiance, sont exclues. Les différents membres ne doivent pas s'engager dans des activités productives communautaires ou coopératives en tant que groupe, mais ont dû poursuivre leur activité de création de revenu (ex : la production et vente de savons) en tant qu'individus. Peut-être que des activités de marketing, de conditionnement et de transport peuvent être réalisées en coopération avec d'autres membres du groupe. Des groupes de confiance fonctionnent principalement sur la base de collectes des contributions et d'obtention de crédit, mais pas dans le but de s'engager collectivement dans une production économique. Chaque groupe de confiance se compose de cinq ou sept personnes (un nombre impair choisi pour des raisons culturelles). Alternativement, cinq ou sept groupes de confiance forment un groupe de coordination ce qui est l'unité pour faire des dépôts à la banque et en obtenir des prêts. Les groupes traditionnels de rotation de crédit : Dans beaucoup de pays d'Afrique et d'Asie, des petits groupes de personnes connues les unes des autres, membres du même village ou compagnons de travail, constituent de petits groupes de rotation de crédit. Chaque période régulière, peut-être hebdomadaire, habituellement mensuelle, chaque membre du groupe introduit (contribue) un petit montant d'argent, facilement collecté. Quand l'argent est rassemblé, il est donné à un des membres du groupe de rotation de crédit tour à tour. Cette personne pourrait être choisie au hasard, ou quand arrive la mort d'un parent, et souvent l'emploie pour des dépenses funéraires. (Tous les membres assistent souvent également à un enterrement d'un parent d'un d'entre eux). Quand l'argent est distribué au hasard, le destinataire pourrait l'employer sous une certaine forme d'investissement, où il/elle ne sauverait pas un tel montant s'il/elle n'avait pas l'appui du groupe. Ceux qui peuvent se le permettre, introduisent des multiples du montant apporté par ceux qui ne peuvent mettre que le minimum. Certains de ces clubs de rotation de crédit peuvent être des groupes funéraires, où le capital rassemblé est donné au membre qui a le plus besoin de payer des dépenses funéraires. Dans d'autres clubs, l'argent prélevé peut être distribué selon des décisions communautaires prises chaque mois par les membres du groupe, qui, chaque fois, déterminent quel membre l'obtiendra. D'autres distribuent le total sur une base aléatoire en tirant à la courte-paille. Sur une période, chaque membre à son tour obtient le montant total introduit par tous les membres. Les groupes sont petits, et sont viables seulement parce que les membres se connaissent et se font confiance, et peuvent employer des sanctions contre les membres offensants, basés sur les dynamiques bien connues de contrôle social de petits groupes. La modification des pratiques de ces groupes est que dans ce système le montant collecté chaque période n'est pas simplement distribué à un membre choisi du groupe : il est mis dans un compte bancaire. Les dépôts bancaires sont utilisés pour obtenir un prêt. Plus tard, les dépôts sont aussi utilisés pour rembourser les prêts. Les petits groupes, appelés groupes de confiance, qui rassemblent l'argent des participants individuels, doivent donc opérer sur la confiance. L'association de petits groupes dans un groupe de coordination est l'organisation plus grande qui traite avec la banque de commerce. Surpervision et évaluation : Il y a plusieurs niveaux de surpervision et d'évaluation. Au niveau national et du programme global du pays, il est nécessaire de voir à quel point le système global fonctionne, et de donner les directives et encouragements aux officiers de terrain. Du point de vue des groupes de la communauté, il est important de s'assurer que les activités sont celles qu'ils ont choisies, et produisent les résultats désirés. Voir : le module sur Surveillance. Dans l'intervalle, les coordonnateurs de districts ont besoin d'encouragements de leurs propres activités, et un feedback du bureau national, tout comme il doit en fournir aux groupes de la communauté. Surpervision et soutien : Le coordonnateur de district rencontre les femmes du groupe de la micro entreprise souvent, leur donnant encouragements et compliments. Elle/il les rencontre toutes une fois par semaine lors d'une réunion de deux heures. Là, elle/il reçoit des rapports au sujet de leurs activités, des montants déposés et accumulés, de la façon dont les activités de production se portent, et de la façon dont le système progresse jusqu'ici. Les sessions de formation, formelles et informelles, ont inclus des sujets tels que la planification financière, la comptabilité, la conservation des enregistrements, la rédaction des rapports, et l'évaluation de la viabilité des activités productives proposées. Le coordonnateur national fait des visites fréquentes à toutes les communautés pour surperviser et encourager, comme l'apport d'un soutien aux coordonnateurs de districts, et pour compléter leur encouragement aux groupes de la communauté. Rôles des acteurs clés:
Conclusions et recommandations : Résumé :
Le soutien d'une agence ou du ministère à la création de revenu devrait se composer de trois parties :
Recommandations : Les recommandations suivantes résultent de l'expérience sur le terrain :
––»«––Activité productive; production de savons : © Droits d'auteur 1967, 1987, 2007 Phil Bartle
––»«–– |
Page d'accueil |
Organisation du crédit |